La maison / ferme est relativement importante pour l’époque :

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Le plan sous la photo de la maison est celui du village d'Escles en 1827, avant l'imp.lantation de la maison de François Ruaux

Sur une cave voutée dotée d’un puits, la maison d’habitation a été construite en pierres du pays (carrière du void d’Escles).

Au rez de chaussée, une cuisine avec placards en bois intégrés, et un accès à la cheminée pour la cuisinière. A la suite, un séjour avec alcôves étroites où l’on dormait pourtant (en chien de fusil). Puis encore à la suite une chambre assez spacieuse.

A l’étage, par un escalier assez raide en bois, doté d’une verrière, on accède à 3 chambres à coucher.

Enfin au dessus des chambres, un grenier ou l’on stockait tout ce qui ne servait plus.

Voisine de ces pièces un peu en contrebas de la cuisine, une écurie, où l'on pouvait abriter 3 vaches, 3 chevaux et leurs progénitures. Les animaux étaient attachés de façon à pouvoir les alimenter depuis la grange attenante où le foin et la paille étaient stockés, à travers des ouvertures appelées boucheries.

Le tas de fumier à l’époque était situé devant la maison, témoignant si besoin de l’importance de la ferme, selon son volume.

En dessous de la maison, un hangar abritait le poulailler (une vingtaine de poules et coqs), des clapiers (une douzaine de lapins) et un enclos pour le cochon que l’on engraissait pour le tuer en fin d’année.

Devant la maison, sur le paquis, la fontaine qui coulait à longueur d’année grâce à une source captée sur les pentes du vallon de Saint Martin.

Les habitants du foyer sont les grand-parents, les parents, les enfants et les commis qui travaillent tous à la ferme. Cela pouvait représenter de 8 à 15 personnes.